En dépit d’une baisse sensible du contingent de promotions possibles (de 83 à 62), le SNES se félicite du changement de philosophie quant à la nature de la hors-classe. Dans l’éternel contexte de gel du point d’indice, la hors-classe est en effet un enjeu fondamental pour la rémunération des enseignants. La revendication du SNES considérant la hors-classe comme le débouché de carrière de tous les collègues semble enfin reconnue par le ministère.
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Le Snes appelle à une grève le 3 février prochain, pour dénoncer les suppressions de postes, le non-remplacement des professeurs absents, et le gel du point d’indice notamment. Depuis plusieurs années, l’académie perd des postes d’enseignants. Et pour cette rentrée 2015 ?/2016, ce sont quelque 71 postes qui seront supprimés, si l’on en croit le Snes : 27 en primaire et 44 dans le secondaire. Plus grave, selon Valérie Vertale-Loriot et Christelle Rétory, respectivement cosecrétaire académique et (...)
J.-M.A. Lundi 26 janvier 2015, France-Antilles

Les premiers résultats d’admission des concours exceptionnels sont alarmants : déjà 950 postes non pourvus avec seulement 4 concours : en Mathématiques 799 non pourvus sur 1592 ouverts soit 50 %, en SES 19/170 soit 11%, en Arts Plastiques 104/260 soit 32% et au concours de CPE 28 sur 300 soit 9%. Or ces recrutements devaient d’après le site du ministère de l’Éducation nationale « pourvoir les postes à la rentrée 2014 ». Quand on connaît la pénurie d’enseignant actuel et la hausse du nombre d’élèves dans le second degré, l’inquiétude est grande quant à la réussite de la rentrée 2014. Voir en ligne : https://www.snes.edu/Concours-exceptionnels-l-hecatombe.html

Bien entendu, l’Intersyndicale continue son action, et reste vigilante. En effet, si la rectrice est prête à faire des efforts sur les suppressions de postes et les mesures de carte scolaire aux LP Petit Manoir et St James, des points restent à clarifier, d’autres demandes sont à négocier. L’Intersyndicale dénonce plus que jamais une gestion qui supprime des postes, ce qui relève d’une forme de comptabilité innommable, dont le seul but est de casser le statut des personnels de l’Education. Nous invitons aussi chacun à ne pas baisser la garde, dans la mesure ou d’autres formes d’action pourraient être envisagées, pour les besoins de la cause.

Jeudi 20 mars, les organisations siégeant au Comité Technique paritaire refusent de cautionner la politique mortifère de la rectrice qui supprime 90 postes dans le Second Degré, et instaure 181 postes sur deux établissements (dont on sait la fragilité d’une année sur deux). Ces organisations ainsi que la FSU boycottent ce CTA et claquent la porte. Un préavis de grève, renouvelable à compter du jeudi 27 mars a été déposé par la FSU et l’intersyndicale de l’éducation.
Le SNES et la FSU appellent les collègues à se rassembler au rectorat dès 8 heures jeudi 27 mars.